L’Andorre aspire à offrir des Championnats du monde de ski alpin 2029 d’une ampleur jamais vue auparavant. La candidature du « pays des Pyrénées » montre une vision évolutionnaire qui dépasse le simple cadre sportif. L’objectif est de transformer progressivement le modèle d’organisation des Championnats du monde de ski alpin, afin d’impliquer non seulement les athlètes, mais aussi les spectateurs et le public pendant les 15 jours de compétition prévus pour l’édition 2029.

Ce sont quelques-uns des messages forts qu’ont transmis David Hidalgo et Elisabeth Pérez, respectivement directeur général et directrice marketing de la candidature, au comité technique de la FIS.

Cette présentation, qui a eu lieu ce mardi 26 septembre, était dirigée par Michel Vion, secrétaire général de la FIS, et incluait Markus Waldner et Peter Gerdol, directeurs des Coupes du Monde masculines et féminines, ainsi que d’autres responsables clés.

Andorre présente une candidature « impressionnante » pour accueillir les Championnats du monde de ski alpin 2029

L’équipe de la Fédération Andorrane de Ski, l’organisme responsable de l’événement, était également présente à cette réunion annuelle organisée par la FIS à Zurich. Lors de la présentation, ont été évoqués les éléments clés de la candidature, tels que l’hébergement, les opérations, la mobilité et le transport, la durabilité, le divertissement, le marketing, la communication, la sécurité et les sites de compétition.

La FIS a été particulièrement impressionnée par la présentation de l’Andorre, le pays où il y a plus de kilomètres de pistes (de ski) que de kilomètres de route. Elle a souligné tout particulièrement les aspects du legs pour l’avenir, du divertissement sportif (sportainment) et de la durabilité. De plus, l’émotion véhiculée par le projet dans sa campagne de communication n’a pas manqué de marquer les esprits.

Suite à la candidature andorrane pour accueillir les Championnats du monde de ski alpin 2029, Val Gardena (Italie) et Narvik (Norvège) ont également présenté leurs propositions.

Le processus d’évaluation par la FIS se poursuivra dans les mois à venir. Des experts de chaque domaine élaboreront un rapport qui sera ensuite présenté aux membres du conseil. Ceux-ci voteront lors du congrès de Reykjavik, en Islande, prévu pour le mois de juin prochain.