Située à 1 850 mètres d’altitude et à deux pas de l’Italie, la station de La Rosière surplombe la Haute-Tarentaise et offre des richesses uniques à ses visiteurs. Elle se veut ancrée dans les traditions savoyardes, respectueuse de l’histoire et tournée vers l’avenir, grâce à un développement raisonné.
La Rosière, un développement à l’initiative de ses habitants
Fondée en 1961 par des bergers devenus bâtisseurs et skieurs, La Rosière est une station authentique au visage humain. La station, construite sur des anciens hameaux d’altitude, a la particularité d’être située au cœur de la Haute-Tarentaise et de ne pas avoir été créée dans le cadre des Plans Neige de l’État.
« La station a été construite très progressivement par ses habitants. Son développement a été plus lent que d’autres stations car il s’est fait avec les gens du coin. Les moniteurs de ski étaient les enfants des constructeurs de résidences. Les nouveaux établissements respectent l’architecture locale, la lauze, la pierre, et cela perdure aujourd’hui », nous explique Jean REGALDO, Directeur du Domaine Skiable depuis septembre 2014.

La dolce vita à deux pas
L’une des dates clés du développement de La Rosière est sans aucun doute sa liaison avec l’Italie en 1984. « Avant, on y allait avec les skis sur l’épaule. Au début La Rosière était un Petit Poucet, il n’y avait pas grand chose sur la station. Côté italien, La Thuile avait déjà un développement touristique et économique conséquent. Ce n’est qu’en 1984 que le télésiège du Chardonnet a vu le jour, permettant ainsi la liaison entre les deux pays. 40 ans après, la trajectoire s’est complètement inversée. La Rosière dispose de beaucoup de lits chauds et un dynamisme fort, alors que La Thuile souffre de ses lits froids et de ses nombreuses résidences secondaires » nous explique Jean REGALDO.

La création plus tardivement (décembre 1984) de l’Espace San Bernardo en fera un domaine skiable unique dans les Alpes du Nord, permettant de relier La Rosière en France à La Thuile en Italie.
« Au delà d’une simple liaison, il s’agit d’un voyage. La liaison se fait uniquement à ski alors qu’il faut 4 heures par la route ! Il s’agit d’une véritable barrière culturelle et climatique. Nos skieurs partent manger (à skis) en Italie et reviennent. L’exposition et la végétation sont différentes à tel point que les conditions météorologiques peuvent être elles-aussi différentes d’un pays à l’autre ».

Le Hameau des Eucherts, accélérateur du développement de La Rosière
Depuis 20 ans, la station de La Rosière a engagé un développement urbanistique, permettant de consolider l’attractivité de la station grâce à l’accueil d’une clientèle de séjour. Le Hameau des Eucherts a vu le jour avec des résidences telles que CGH, les Balcons, et le Pôle Public qui regroupe la patinoire, une place de village et des parkings couverts.

Un deuxième essor a eu lieu avec l’extension du domaine skiable dans le secteur du Mont Valaisan, ouvert en décembre 2018. Cette extension en altitude a permis à La Rosière de bénéficier d’un point culminant à 2800 mètres d’altitude, et d’attirer l’arrivée de nouveaux opérateurs avec la création de complexes immobiliers tels que le Club Med, et de nouveaux établissements comme le PARADiS.
« Aujourd’hui il y a encore un ou deux projets mais l’objectif des 15.000 lits fixé dans le SCOT en 2016 est quasi atteint. Nous suivons de près ce développement urbanistique dans le cadre de la démarche Flocon Vert que nous avons initiée », précise Jean REGALDO.

Une optimisation du domaine skiable en faveur de l’expérience client
Remplacement du téléski du Dahu par un télésiège fixe en décembre 2023
En décembre 2023, le téléski du Dahu sera remplacé par un télésiège, adapté aux débutants. D’une longueur de 500 mètres, il permettra d’améliorer l’offre débutant sur le secteur des Eucherts. Enfin, il permettra à tous les skieurs de quitter le secteur Débutants des Eucherts et de rejoindre les secteurs Petit Bois et Plan du Repos.
Le remplacement du télésiège du Chardonnet en décembre 2024
Afin d’assurer la liaison entre la station de La Rosière et La Thuile, la station le domaine skiable prévoit le remplacement du télésiège fixe du Chardonnet par un nouvel appareil de technologie débrayable 6 places. « Nos skieurs partent manger en Italie et retournent sur La Rosière en milieu d’après-midi, ce qui génère souvent des files d’attente importantes. Le remplacement de cet appareil s’inscrit dans une logique d’amélioration du confort de ski. Avec ce nouvel appareil, nos clients pourront descendre en Italie en ne prenant que des pistes bleues ».
Pour ces deux remontées mécaniques, la station de La Rosière joue 100% français, avec des fournisseurs tricolores. La société MND sera chargée de la construction du télésiège du Dahu et la société POMA du télésiège du Chardonnet.
Une optimisation de la production de neige de culture
La station de La Rosière bénéficie d’un enneigement naturel très favorable. Elle se classe d’ailleurs dans le top 10 des stations de ski les plus enneigées, en cumulant chaque année près de 7 mètres de neige en moyenne.

Côté neige de culture, Le Rosière ne possède pas de prélèvement direct. Pour sa production annuelle, elle consomme entre 150 et 200.000m3 d’eau. Elle achète 100% de cette eau à EDF qui la prélève au lac du Cormet de Roselend (qui cumule à lui-seul près de 200.000.000m3 d’eau).

Depuis l’an dernier, la station a déployé le système SNOWSAT sur 100% de ses dameuses, lui permettant de mesurer l’épaisseur de neige en temps réel afin d’optimiser la production de neige de culture. « Nous avons détecté des pistes d’optimisation. Au fil des années, les retours d’expérience nous permettront d’optimiser encore plus la production de neige et le travail de damage ».
En piste vers le Flocon Vert
Le Flocon Vert est un label garantissant l’engagement durable des destinations touristiques de montagne. Ce label est développé par l’association Mountain Riders pour donner aux amoureux de la montagne une vision claire sur les destinations touristiques exemplaires.
La station de La Rosière et toutes ses parties prenantes se sont lancées en juin 2022 vers l’obtention du Flocon Vert, prévue à l’automne 2023. S’il est obtenu, ce label viendra certifier l’engagement, la performance et l’amélioration continue des activités sur une vingtaine de critères, répartis en 4 catégories : gouvernance et destination, économie locale, social et culturel, ressources naturelles et écologie.
Encourager des déplacements plus vertueux
« Le transport, c’est 60% du bilan carbone d’un vacancier quand il vient en voiture. Il est important de sortir de notre scope « Domaine Skiable », et de s’attaquer à ces problématiques de transport », nous indique Jean REGALDO.
Pour faire baisser cette part, les acteurs de la station se sont engagés à récompenser les voyageurs qui viendraient en train jusqu’à Bourg-Saint-Maurice. Le Domaine Skiable offre un avoir de 15% sur le prochain forfait de ski à tous les voyageurs du rail, tandis que des hébergeurs proposent à ces voyageurs la gratuité sur certains services annexes comme la location du linge.
« Cette opération a débuté la saison dernière. Nous avons la chance d’avoir une gare TGV à Bourg Saint Maurice, et nous avons souhaité envoyer un message fort à tous les utilisateurs du train. Nous offrons une remise de 15% sur le prochain forfait de ski, et cela représente une économie importante, surtout en février. Cela fonctionne très bien, à tel point que nous avons une page dédiée à ce moyen de transport pour accéder à notre station ».
« Nous collaborons également avec le Travelski Express. Nous avons notamment participé à des opérations de marketing et communication en partenariat avec le Travelski Express».
Transparence dans le développement de La Rosière et sa démarche d’amélioration continue
Les Domaines Skiables de France ont a signé une charte de 16 éco-engagements, visant à diminuer l’impact de l’activité dans de multiples domaines. La station de La Rosière s’inscrit dans cette démarche collective et met en œuvre les actions en faveur de la sobriété énergétique : éco-conduite des engins, optimisation de l’ouverture des remontées, production raisonnée de neige de culture, traitement des déchets.
« Nous souhaitons être totalement transparents dans nos actions et avons créé un mini-site pour expliquer ce que nous faisons. Nous avons par exemple un observatoire environnemental depuis 2014, qui nous permet de bénéficier d’une bonne connaissance de notre flore et notre faune. Il y a une vraie sensibilisation de longue date ».

Des actions concrètes en faveur de la diversification des activités et de la démocratisation du ski
Depuis cette année, La Rosière a lancé le forfait X-PERIENCES, un tout nouveau forfait de ski chargé sur un support magnétique, qui donne accès à plusieurs activités sur la station.
Pour 58 euros de plus sur le forfait semaine, les visiteurs ont accès au cinéma, à la patinoire, à la luge sur rails, à tester les pistes en avant-première (first track).
Il s’agit d’une forme de diversification en complément du ski. D’autant que cette carte multi activités a été co-construite avec tous les acteurs de la station. « Ce produit est 100% digital et cela facilite incontestablement le parcours client. Cela nous permet également de connaître les activités qui plaisent le plus, quand est-ce qu’elles sont consommées, etc. Notre objectif est de pouvoir agréger de nouvelles activités et de répondre au mieux aux attentes de nos clients »
Concernant la démocratisation du ski, la station de La Rosière propose des forfaits de ski adaptés aux jeunes, avec des tarifs attractifs. « Nous travaillons également des offres à la journée pour les visiteurs à la journée. Ces forfaits sont valables le samedi mais aussi le dimanche. De quoi profiter pleinement du ski au soleil ! »
Enfin, la station de La Rosière s’engage dans l’accueil de classes de neige, en collaboration avec l’hébergeur CGH hors vacances scolaires, et l’école de ski Evolution 2.