Les “tiny houses”, ces micro-maisons en phase avec le minimalisme, l’ordre, l’envie de vivre dans la nature … sont apparues aux Etats-Unis et elles s’installent peu à peu dans le paysage européen. Un marché tout neuf, pour de nouveaux modes de vie, en connexion totale avec la nature.
Vivre dans une tiny-house pour une montagne plus durable
En choisissant de vivre dans une tiny house, de nombreuses personnes recherchent la sensation de liberté. Une liberté de voyager et mais aussi d’avoir une vie plus en connexion avec Dame Nature. Les personnes qui choisissent de vivre dans ces petites maisons ne souhaitent pas forcément s’exclure du système. Ce sont souvent des travailleurs autonomes ou qui ont des emplois qui leur permettent de travailler où qu’ils soient.
L’espace disponible d’une tiny house est si petit qu’il ne sera pas nécessaire de passer du temps au nettoyage et à l’entretien. Ce concept de micro-maison permet de libérer du temps pour des activités plus agréables.
Enfin, le concept de tiny house est avant tout un style de vie, plus minimaliste. Qui n’a jamais rêvé de réduire son empreinte carbone et vivre de manière plus durable ? Il existe un certain nombre d’éco-avantages à vivre dans ces maisons au petit format. La plupart des tiny houses sont construites pour être plus éco-énergétiques. Leur petite taille signifie également qu’il faut beaucoup moins d’énergie pour les chauffer ou les refroidir.

Parmi les milliers de modèles de tiny houses, une petite nouvelle vient de faire son apparition : la Disappear Retreat. Sa particularité : être complètement invisible grâce à un jeu de miroirs, et s’intégrer parfaitement dans son environnement.
Une immersion totale en pleine nature
Le grand challenge de cette tiny house sera sans aucun doute de la retrouver au milieu de la nature ! Conçue par l’architecte Carly Coulson, cette tiny house est recouverte de miroirs sans teint qui réfléchissent la lumière et la rendent complètement invisible.
L’immersion en pleine nature est totale, y compris à l’intérieur de la maison où ses occupants ont le sentiment de vivre « dans le paysage ».
« L’idée pour ce design m’est venue une nuit où je contemplais un ciel psychédélique peuplé d’aurores boréales. J’ai imaginé une retraite qui soit petite et autosuffisante, avec un toit en verre. Je voulais ressentir la force de l’univers qui nous entoure, juste au-dessus de la tête, un écosystème où chacun se sentirait connecté à la planète et pourrait dormir sous un éblouissant ciel d’étoiles et rêver les yeux ouverts » écrit Carly Coulson.
Une tiny-house à l’empreinte carbone presque invisible
Sa forme carrée et le design minimaliste de Disappear Retreat ouvrent la maison à une myriade d’utilisations, et notamment les plus contemplatives : observation des étoiles, connexion avec la nature…
Au-delà de ces considérations esthétiques indiscutables, c’est la dimension écologique de cette tiny house qui interpelle. La tiny house Disappear Retreat joue la carte de l’autoconsommation totale. Conçue pour une «vie triple zéro», cette habitation préfabriquée hors réseau cible zéro énergie, zéro déchet et zéro eau.
Concrètement : zéro perte en énergie (grâce à des panneaux solaires), zéro perte en eau (grâce à la récupération de l’eau de pluie) et zéro gaspillage (grâce à un recyclage des déchets).
Cette minuscule maison en miroirs semble non seulement disparaître dans le paysage, mais elle possède également une empreinte presque invisible. Construite selon la norme de la maison passive, cette maison de 8 mètres carrés n’a besoin d’aucun système de chauffage ou de climatisation actif, même dans des conditions extrêmes.
Les murs en verre miroir permettent une intimité et des vues sur toute la hauteur. Équipés de triple vitrage pour une meilleure isolation (R de 32), ces murs minimisent la consommation d’énergie. Ils disposent également d’un revêtement réfléchissant les UV qui permet de se protéger contre les collisions d’oiseaux et d’animaux.
Cette tiny house étanche à l’air et super isolée, est alimentée par l’énergie solaire et disposent d’un système de plomberie intégré. Elle est également équipée d’un système de collecte des eaux pluviales et de compostage.
L’expression «vivre dans une maison de verre» se convertira t’elle en un art de vivre en faveur du développement durable ?