Comment protéger ses yeux et limiter certains troubles oculaires lorsque l’hiver arrive ? Les jours sont plus courts et la surexposition au soleil est moindre. Mais le froid, le vent et l’humidité peuvent rendre nos yeux plus sensibles. Il ne faut pas oublier que l’œil est un organe très délicat qu’il faut protéger lorsque l’on est en montagne et que l’on fait du ski.
Les yeux aussi précieux que fragiles
Les yeux nous permettent de transformer l’énergie lumineuse reçue dans les photorécepteurs de la rétine, en signaux électriques qui sont rapidement envoyés au cerveau par le nerf optique.
Bien qu’ils ne dépassent pas 2,5 cm de diamètre, les yeux sont à la fois complexes et surprenants : du cristallin à la pupille, en passant par l’iris et la rétine. Un organe précieux qui se distingue par sa précision et sa fragilité.
Le film lacrymal des yeux est une défense naturelle de l’œil qui souffre facilement en montagne. Il est composé de couches qui recouvrent la surface des yeux.
L’humidité aqueuse et le vitré sont ces liquides situés autour de la cornée, de l’iris et du cristallin. Ils nourrissent la surface des yeux, désinfectent à l’aide de substances antibactériennes naturelles pour protéger les yeux des infections et réguler la pression pour un bon fonctionnement, évitant la pression intraoculaire.
Tension dans le film lacrymal de l’oeil
Les conditions difficiles rencontrées par les alpinistes et les skieurs dans un environnement de haute montagne ont souvent tendance à stresser le film lacrymal des yeux. Cela génère l’apparition de symptômes oculaires inconfortables tels qu’une sécheresse oculaire, des difficultés visuelles et un risque accru d’infection.
La sécheresse oculaire ne signifie pas nécessairement que les yeux sont «secs»
Lutter contre la sècheresse oculaire

Protéger le tissu maculaire

Lorsque la pression atmosphérique est basse, normalement inférieure à 1013,25 hPa, il y aura une plus grande probabilité de formation d’orages. Mais il y aura aussi un risque que la pression oculaire de l’œil soit modifiée car elle varie entre 12 et 22 mm Hg de manière habituelle. Ces valeurs au-dessus ou au-dessous de la fourchette moyenne peuvent générer des problèmes à long terme.
Éviter les yeux secs du skieur
Protéger les yeux du vent et des rayons ultraviolets avec des lunettes spécifiques pour la neige n’est pas une banalité. Il faut en effet éviter de porter des lunettes de soleil qui ne sont pas adaptées à la pratique du ski.
Il est recommandé de boire suffisamment d’eau et d’éviter la consommation d’alcool. La déshydratation corporelle en altitude est souvent importante et il s’agit d’un autre facteur aggravant en cas de sécheresse oculaire.
Utiliser des gouttes appropriées
L’utilisation de gouttes appropriées pour humidifier les yeux (disponibles dans la plupart des pharmacies) est généralement très utile. Il faudra néanmoins faire attention à la notice car certains produits pour la sécheresse oculaire contiennent des substances qui peuvent provoquer des réactions allergiques chez une minorité de personnes.
L’utilisation de lentilles de contact augmente généralement considérablement l’évaporation de l’eau et il sera préférable de porter des lunettes en ski. Malheureusement, porter des lunettes à l’intérieur de vos lunettes est souvent inconfortable et risqué en cas d’accident.
Une bonne hydratation

Lunettes de soleil ou masque de ski ?
